A l’approche des belles journées ensoleillées estivales, il est bon de penser à des « mesures préventives de soins pour nos chevaux ».
En effet, outre la problématique de la chaleur de plus en plus caniculaire de nos étés, c’est le moment de se préparer aux petits « bobos », aux allergies et autres réactions cutanées que nos destriers peuvent avoir.
Comme par exemple, une maladie assez répandue et véritable fléau pour nos chevaux : la dermite estivale ou DERE.
Nous allons vous expliquer les causes de cette manifestation cutanée, comment la prévenir, puis vous donner nos conseils soins…
L’origine de la dermite estivale…
La dermite estivale ou DERE, comme Dermite Estivale Récidivante des Équidés est une maladie inflammatoire chronique de la peau ou derme.
Cette maladie saisonnière apparaît au printemps, s’intensifie en été et disparaît progressivement au cours de l’automne chez la majorité des équidés.
La cause ? Une réaction allergique aux piqûres d’insectes, plus souvent les culicoïdes, des petits moucherons piqueurs. Ces derniers, vivent principalement près des zones humides comme les étangs, les marais, les ruisseaux… et formés en essaim, on ne peut pas les éviter dès lors que nous les apercevons au petit matin ou en fin de journée !
On dit “récidivante” car une fois que le cheval déclare la maladie, la dermite va réapparaître chaque année et plus particulièrement en période estivale.
Comment reconnaître cette maladie
Cette allergie aux piqûres de moucherons provoque de très fortes démangeaisons. Bien que certaines races sont prédisposées, tous les chevaux sont susceptibles d’être atteints.
Les démangeaisons intenses sont à l’origine de lésions très souvent inesthétiques, pouvant même provoquer une gêne permanente voire empêcher le cheval d’être monté car sa priorité sera de se soulager et de se gratter de manière obsessive.
Même s’il n’existe pas de traitement curatif efficace sur la cause (voir nos conseils « comment protéger mon cheval des insectes… »), il est important de diagnostiquer rapidement cette maladie en inspectant les zones « sensibles » : les oreilles, la crinière, le garrot, la croupe, la base de la queue.
Voici les symptômes dans l’ordre chronologique du développement de cette affection :
- Apparition de papules au début de la maladie, soit des petits boutons rouges situés au niveau des zones de piqûres. Très peu visibles à cause des poils, ils disparaissent dès lors que le cheval commence à se gratter.
- Des signes d’agitation inhabituelle comme un cheval qui va se frotter de plus en plus sur des points fixes (abri, arbres, mangeoires…), qui va se mordre et se rouler souvent. Les démangeaisons s’intensifient et sont très localisées.
- Des aspects visibles flagrants tels que des crins cassés à la base de la queue, des zones “croûteuses”, dépilées voire à vif.
- Une réaction de rejet dès lors qu’on souhaite monter le cheval, causée par une forte douleur au niveau des piqûres, due aux frottements de la selle.
- Un cheval qui devient nerveux et agité, parfois même amaigri suite aux démangeaisons à répétition et au stress.
- Si vous ne prenez pas garde aux plaies dues aux frottements répétitifs, vous pouvez craindre des complications infectieuses bactériennes avec des lésions purulentes.
- Enfin, dès lors que la maladie devient chronique vous constaterez un épaississement de la peau aux zones affectées.
Prévention et soins : nos astuces
En tout premier, et ce qui rassemble des gestes simples, applicables au quotidien pour empêcher au maximum les chevaux sensibles de se faire piquer :
- Rentrer les chevaux durant la nuit dans un bâtiment fermé entre début mars et fin septembre.
- Utiliser des moustiquaires imprégnées d’insecticide au niveau des zones ouvertes des écuries afin d’empêcher les moucherons d’y pénétrer.
- Enfin, éloigner les chevaux des zones humides d’au moins 500 mètres.
Avoir recours aux produits anti-insectes : faciles à appliquer en spray ou en gel comme ESC Fly Neutral Gel.
Ensuite pour les traitements contre les démangeaisons et pour améliorer le confort du cheval, il est bon d’appliquer des traitements désinfectants et apaisants locaux sous forme de lotion/gel comme ESC Bacticade, qui permet aussi la reconstruction des crins.
Outre des corticoïdes (comme la dexamethasone) qui peuvent être prescrits en dernier recours, nous vous conseillons d’appliquer Alliance Equine Cica’ Mer ou ESC Gel Aleo Vera : ils permettent de favoriser la cicatrisation grâce à leur composition à base d’argile aux actions adoucissantes et hydratantes.
Enfin, en renfort à tous ces soins, une complémentation de l’alimentation s’avère utile. Particulièrement en prévention chaque retour de la saison printanière.
Ces compléments avec des acides gras essentiels riches en oméga 3 et 6 associant 9 de plantes apaisantes (Algue marine, Bardane, Chicorée, Camomille, Chrysantellum, Gaillet, Levure de bière, ortie et Pissenlit) et détoxifiantes contre la dermite grâce à ESC Equidermix contribuent efficacement à l’apaisement du cheval atteint de dermite. En été une cure d’ESC Bardane (de la bardane pure) détoxifiera votre cheval.