Comme tout athlète de haut niveau, les chevaux de sport ont eux aussi besoin d’une préparation spécifique.

De plus en plus répandu dans les élevages et les écuries de concours, le massage équin devient un incontournable avant ou après chaque temps d’exercices.

Source de bien-être, de bonne condition physique et mentale, nous vous expliquons les rudiments de base à cette bonne pratique.

Des protocoles de soins qui s’harmonisent avec les besoins des chevaux

Le massage intègre de plus en plus les techniques de soins dans le quotidien de nos montures.

En effet, cette « nouvelle » pratique permet de prévenir les tensions musculaires plus ou moins profondes, d’aider le relâchement, voire d’accompagner la relaxation ou tout simplement accentuer le bien-être de nos chevaux.

Pourquoi les contractures musculaires ?

Les muscles sont des tissus composés de fibres musculaires dits contractiles. Lors des mouvements, ils se contractent, s’allongent par étirement, ou se relâchent pour reprendre leur longueur initiale.

Parfois sur des chevaux insuffisamment « préparés », où des exercices sollicitent exagérément un muscle et compromettent son retour à l’état de relâchement total, naît ce que l’on appelle un début de contracture. A ce stade, le muscle n’est pas encore altéré.

Le cheval présente alors des raideurs ou des douleurs : c’est à ce moment, qu’il faut être précautionneux, modérer sa monture pour ne pas risquer des déchirures musculaires, une tendinite, une élongation…

La contracture musculaire, comme chez tout être, est un processus naturel « d’auto-défense » du corps, une alarme : nous avertir qu’une lésion est imminente, qu’il faut accompagner le relâchement, la décontraction avant la reprise du travail, des exercices.

Les conséquences si nous ne prêtons pas attention à une contracture naissante

La contracture musculaire entrave la liberté et l’amplitude de mouvement du cheval car elle bloque le retour à l’état de relâchement total du muscle.

Souvent, on peut être alerté par l’apparition de mouvements compensatoires « antalgiques » pouvant créer des lésions des fibres musculaires plus sévères.

Dans tous les cas, l’inconfort et les douleurs balayent toute quiétude mentale du cheval.

Et, de ce fait, l’apparition de raideurs, de résistances au mouvement seront incompatibles avec la bonne exécution du geste sportif, risquant d’aggraver davantage la situation.

La parade aux contractures musculaires !

En amont de chaque exercice, il est primordial de veiller à ce que le cheval ait une bonne préparation physique afin d’accompagner, de développer le phénomène de contraction-relâchement, de décontraction.

L’objectif étant une évolution sans risque de blessures. 

  • Le cheval doit être libre de ses mouvements et plus particulièrement au niveau de sa ligne du dessus pour s’exprimer pleinement sous la selle !  
  • Il faut donc renforcer et assouplir le dos de votre cheval, dans le but d’obtenir une bonne extension d’encolure à pied, puis dans le travail monté.
  • Adopter la position idéale pour favoriser la liberté de mouvement du cheval
  • Développer son potentiel physique et mental…

Autant de comportements qui préparent de manière optimale la musculature et les articulations à l’effort.

Concernant la préparation à pied, un pansage bien réalisé constitue un excellent massage des tissus superficiels : il permet une première phase d’éveil et de décontraction musculaire avant le travail monté.

Le massage équin est particulièrement efficace pour bien préparer le cheval avant le travail, mais aussi pour détecter et éliminer les contractures après l’effort. 

Les bases des bonnes pratiques du massage équin

En premier lieu, le soigneur ou le cavalier sera attentif aux réactions du cheval dès qu’il entre dans son box.

Ensuite, une phase préparatoire au massage peut être réalisée par le cavalier lui-même en massant superficiellement pour simplement procurer du bien-être à son cheval.
Par exemple, les massages de la zone nucale ont généralement un effet décontractant et apaisant, plus particulièrement chez les sujets stressés ou nerveux.

A la phase de massage, le soigneur observe des postures, des gestes avec une intonation de voix calme pour rassurer et établir la meilleure connexion possible avec le cheval.
La mise en confiance de l’animal est un passage obligatoire et favorise ainsi la détection des zones contractées, douloureuses : le dos, l’encolure, les cervicales, les postérieurs…

Les réactions de défense au toucher comme le fouaillement de queue, l’agitation, les tentatives de se soustraire à la pression des mains… seront de bons indicateurs des zones à traiter.

Le cheval, une fois en confiance et détendu mentalement, sera plus enclin au massage équin.

Le massage et la libération des contractures musculaires relèvent bien entendu de la compétence d’un masseur professionnel. Les interventions peuvent aller de 30 minutes à 1h30 selon l’état et la préparation physique initiale de l’animal, ou de l’importance de la contracture décelée.

La libération de contractures plus profondes peut nécessiter des gestes et des pressions plus affirmées, susceptibles d’indisposer le cheval sur l’instant, le temps que la contracture “fonde”.

Des produits appliqués pendant le massage avant et après efforts contribuent au bien-être des chevaux

ESC Laboratoire est un des laboratoires spécialistes en phytothérapie pour chevaux ayant développé toute une gamme de gels ou d’huiles adaptés à chaque situation, comme :

  • Chili-Warm ESC Laboratoire est un gel de massage conçu à base d’ingrédients naturels, enrichi en arnica et huiles essentielles aux propriétés chauffantes. Idéal avant l’effort physique
  • ESC Laboratoire Huile de cèdre est à privilégier avant l’effort pour préparer les muscles, éviter les tensions musculaires et les courbatures.
  • Ice Relax ESC Laboratoire, le gel relaxant après effort. Fait à base de produits naturels enrichi à l’aloé vera et aux huiles essentielles, il favorise sans nul doute la récupération et le relâchement musculaire du cheval.
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