Nous sommes en plein changement de saison… avec tous les préparatifs qui s’imposent !

Nous devons veiller à l’état de santé de nos chevaux et porter une attention particulière à leur retour aux paddocks comme :

  • Les préparer pour l’hivernage, 
  • Aménager les écuries et leurs box, 
  • Contrôler les abreuvoirs, 
  • Stocker le foin, 
  • Faire le point sur les produits de pharmacie de premières urgences et ceux curatifs

Dans tous les cas, les mots d’ordre sont vigilance, soins préventifs et bien-être avec et toujours la chasse aux parasites et nuisibles.

Quelques trucs et astuces pour un automne tranquille aux écuries !

Les parasites et les idées reçues ont la vie dure !

Vous pensez :
– « Tout est nickel ! Mes chevaux ne seront pas ennuyés par les parasites ! »
– « Mes chevaux ont l’air en bonne santé à l’extérieur, pas parasité non plus, mais au cas où, comme on change de saison, je vais le vermifuger ! » ou encore
– « J’ai vu un vers dans son crottin : je vais le vermifuger en urgence ! »

Oui et non !
Ce n’est pas une réponse de « normands », simplement que cela dépend en fait de la race de votre cheval, de son âge, ou du nombre de chevaux que vous avez dans votre élevage, et effectivement, de la saison.
Vous pensez être à l’abri d’une infestation de parasites telle que par des vers et pourtant, il faut savoir en quelle quantité il en a (car il en a !), quel type de vers le colonisent… car tous les vers ne sont pas nocifs pour votre cheval !

Les vers : ces parasites digestifs sont-ils tous à éradiquer ?

Quelques notions importantes à comprendre…
Tous les chevaux qu’ils vivent en paddock ou au pré, quel que soit leur âge, leur alimentation ont des vers digestifs.

Vous avez pourtant fait le nécessaire la saison précédente ?!
Pas d’inquiétude, certains vers sont très résistants (les chimio-résistants) et ont une capacité de prolifération impressionnante.
Par exemple, pour certains d’entre eux, leurs larves peuvent vivre jusqu’à 3 ans dans la paroi des intestins du cheval et un an dans le crottin (le cas des petits strongles).
Quant aux Ascaris, leurs œufs peuvent résister pendant 2 ans dans le crottin des poulains.

Et puis, on va distinguer deux points importants :
La quantité de vers présents dans le crottin : un seul = pas d’affolement.
La « qualité » : bons ou mauvais vers ?
Tous les vers ne sont pas dangereux, bien au contraire.
Il faut apprendre « à les gérer » ou plutôt leur population.
Que celle-ci soit en équilibre avec la bonne santé digestive de votre monture.

Mon cheval vit qu’au pré : il est forcément parasité !?

Non !
Bien que les parasites soient présents essentiellement dans l’environnement extérieur, que 10% des vers vivent dans l’organisme contre 90% en externe.
Donc un cheval en pâturage n’est pas plus infesté que celui resté au paddock.

Tout est une question d’hygiène !
Entendez par là à conserver un milieu sain, propre, que ce soit au pâturage ou dans les écuries.

A noter en plus, que dans certaines régions d’Europe, seules deux vermifugations par an sont nécessaires, selon bien-sûr la race de votre cheval, de son état ou plutôt de sa sensibilité à la pression parasitaire : beaucoup de vers ou une « population acceptable ».

Il est quasiment impossible d’éliminer tous les vers ?

OUI ! Et ce n’est pas un mal…
Aucun vermifuge est efficace à 100% : les vers adultes seront éliminés, mais pas les œufs.

L’objectif est de diminuer le nombre de vers femelles.
Par contre vous pouvez rompre leur cycle afin d’éviter une prolifération néfaste, en interne avec des médicaments, en plus d’une alimentation adaptée et en externe avec une bonne gestion de l’environnement de votre animal.

  • Pour ce dernier point, mettez en place des mesures drastiques d’hygiène élémentaire :
  • Ramassage des crottins hebdomadaire
  • Pas de surpâturage, soit un cheval par hectare
  • Rotation des pâtures
  • Le pâturage mixte ou alterné avec des ruminants, comme des moutons ! Ils brouteront plus bas que les chevaux l’herbe, ingérant ainsi les larves des vers et les éliminent naturellement
  • Evacuation du fumier
  • Nettoyage régulier des mangeoires, des abreuvoirs
  • Traitement des paddocks

Vous éviterez ainsi les « recontaminations ».

Comment savoir quand vermifuger un cheval ?

On parle de vermifugation.
Celle-ci se fait en moyenne 4 fois par an, souvent à chaque changement de saison.
Cependant elle doit être adaptée à votre cheval ou à l’effectif de vos chevaux et sur avis de votre vétérinaire.

Bien avant les signes annonciateurs d’infestation par des vers, vous allez pratiquer une coproscopie : soit effectuez un prélèvement de crottins, que vous enverrez au laboratoire pour analyse. Celui-ci va compter les œufs de parasites. Si pour un cheval adulte il y a moins de 200 œufs de parasites par gramme de crottin : pas de vermifuge.

Au contraire, votre cheval, ou plutôt son système digestif, devient un refuge de sensibilité, c’est-à- dire qu’il a une colonie de « gentils vers ». Vous n’aurez donc qu’à maîtriser sa densité.
Si vous avez, par contre des doutes sur l’état de votre cheval (des coliques ou diarrhées, un retard de croissance, de la fatigue…), il se peut que celui-ci soit parasité.
En effet, les vers sont responsables de 4 à 9% des décès chez le cheval, car ils entraînent une moins bonne assimilation des aliments, un affaiblissement du système immunitaire.

Consultez un vétérinaire, il vous indiquera les gestes à suivre sans attendre.
Les vers adultes, présents dans le tube digestif, se nourrissent du contenu alimentaire présent et provoquent des dégâts localisés : des plaies, des inflammations, des douleurs.
Les larves, plus invasives, traversent les parois digestives et vont se répandre dans le foie, le pancréas, les poumons, les artères… pour laisser sur leur passage, des plaies, des cicatrices, des ulcères !

Comment soulager l’appareil digestif de mon cheval en cas d’infestation par les vers ?

Vous constatez que votre cheval est parasité ?
Contactez sans attendre votre vétérinaire qui vous indiquera le style de vermifuge le plus approprié selon la situation.

A ceux-ci, nous vous conseillons de complémenter l’alimentation avec par exemple dans la gamme ESC Laboratoire :
– ESC Parasyl : ce sirop contribue à l’élimination des parasites intestinaux du cheval.
Elaboré avec 5 teintures mères aux propriétés vermifuges et antibactériennes reconnues : l’absinthe, l’ail, l’armoise, l’échinacée et la tanaisie.
Quant au vinaigre de cidre présent dans cette composition, il agit comme un stimulant naturel pour le système digestif et a des effets reminéralisant.

ESC EQUIDEPAPROTECT : cet aliment complémentaire enrichi en vitamines B et E est élaboré à partir d’un mélange de plantes sélectionnées pour leurs propriétés antiparasitaires : le lithothamne, de la levure de bière, les baies d’épine vinette, l’anis étoilé, la bugrane et des algues marines.
L’association de plantes terrestres et marines font de Equidépaprotect un complément de phytonutrition adapté pour contribuer à l’élimination des parasites intestinaux.
Les baies d’épine vinette sont un excellent diurétique et stimulant gastrique ; l’anis étoilé (ou badiane) a des propriétés protectrices de la fonction gastro-intestinale et le Bugrane est un excellent remède purgatif et diurétique.

ESC Charbon végétal : utilisé depuis l’Antiquité, il est un complément naturel puissant en cas de troubles intestinaux et digestifs.
Sa structure lui confère des propriétés puissantes d’absorption : sa porosité lui permet de fixer des éléments indésirables et de favoriser leur élimination pendant le processus de digestion, de stopper les ballonnements, les gaz, les diarrhées.

ESC Gastromix : c’est un mélange de 10 plantes naturelles qui soulage les remontées gastriques inconfortables et apaise l’appareil digestif. Vous trouverez dans ce complexe de l’argile, du lithothamne, la levure, du fenugrec, la guimauve, la menthe poivrée…

ESC Psyllium blond : c’est une plante riche en mucilage qui forme un gel lubrifiant éliminant les sables accumulés au cours des repas par des chevaux vivant aux paddocks.
Elle se donne en cure régulière car elle améliore et accélère le transit.

Conservez les bons gestes, soyez modérés et “tactiques” avec les vers : toute est une question de gestion et d’hygiène.